01 Juillet 2015. Le pays traverse une grave crise. Je déconseille de se rendre actuellement en Tunisie, y compris dans les stations balnéaires réservées au tourisme occidentale.
Début
mai 2000 je repars pour un second raid, ou plutôt une ballade.
J'emmène ma nièce (la photographe), à qui je prête
ma TW200, et un couple d'amis. Lui a une Suzuki DR350 et elle une TW200.
N'ayant pu trouver un 4x4 d'accompagnement, nous sommes obligés
de transporter tout notre matériel (camping, vêtements,
cuisine, pièces, ect... Nos sacoches ont beaucoup souffertes
et les visites chez le cordonnier local furent fréquentes. Pour
mon prochain raid j'aurais des valises en alu!
J'avais
prévu de longer la frontière algérienne pour descendre
jusqu'à Tozeur et je n'ai pas regretté ce choix. Partout
ou nous passons nous sommes chaleureusement accueillis et les pistes
sont une merveille. Je me familiarise à la TTR250, mais un problème
d'accélération m'empêche d'ouvrir les gaz. Je pense
à un problème d'allumage mais en fait, et je le saurai
au retour, c'était une saleté dans le carbu..
A Nefta nous attaquons enfin le sable. J'ai une petite appréhension
en traversant le chott El Djerid. Mes craintes furent justifiées:
la TTR250 n'est pas à l'aise dans le sable mou, surtout avec
ce problème d'accélération. Alors que ma nièce
sans expérience passe à l'aise. Cette TW est vraiment
LA moto pour aller dans le sable. L'absence de 4x4 nous a empêchés
d'aller tout au sud et je l'ai à peine regretté tant j'avais
du mal à faire avancer ma Yam. Mais mon manque d'expérience
doit aussi y être pour quelque chose.
Après Matmata, nous sommes remontés par la côte
(je voulais revoir Djerba après 20 ans). Je n'ai pas été
déçu: qu'elle horreur. Mais bon il faut bien faire rentrer
des devises.
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